zaterdag 11 december 2010

BEATRIX//BEATRICE

Cie Bud Blumenthal/ Hybrid



ESPACE SENGHOR
centre culturel d'Etterbeek

Chaussée de Wavre 366 Etterbeek 
Du 15 au 18 décembre 2010
à 20u30

Chorégraphie, Scénographie :  Bud Blumenthal/HYBRID
Crée et interprété par : Elena De Vega et  Sylvie Merck
Musique : George De Decker
Lumières : Laurence Halloy

Deux parcours parallèles, d’étranges similitudes…
Les vies de Beatrix Potter et de Beatrice Potter sont d’autant plus fascinantes qu’elles ont traversé les mêmes lieux et la même époque.
L’incontournable auteur de livre pour enfants et fervente militante pour la protection de la nature Beatrix Potter et Beatrice Potter Webb, sociologue avant-gardiste
ont eu des destinées extraordinaires et troublantes de similitudes.

Toutes deux issues de la haute société, habitant à Londres, dans une époque de grands bouleversements, charnières entre deux mondes.
Celui de l’Angleterre victorienne et ses traditions archaïques et le monde moderne résolument tourné vers l’avenir.
Chacune à sa manière et dans son domaine respectif a participé à ce changement. Leur parcours en est un reflet.

Coproduction : Théâtre de l’Agora, scène nationale d’Evry et de l’Essonne. Avec l’aide du Ministère de la Communauté française de Belgique - Service de la danse.


Compagnie Bud Blumenthal

http://www.senghor.be/?r1=100045&r2=101489

Réservations: info@senghor.be - 02 230 31 40



in de media:

Deux destins parallèles

JEAN-MARIE WYNANTS
Le Soir : vendredi 17 décembre 2010, 10:16

 
Deux femmes d’exception, la danse, le chant 
et un piano mécanique pour partenaire 

Beatrix et Beatrice Potter n'ont aucun lien de parenté. Pourtant, ces deux femmes ont vécu à la même époque, la deuxième moitié du XIXe siècle et le début du XXe, dans la même région d'Angleterre, des destins relativement semblables.
La première, passionnée par les sciences, n'a jamais été acceptée par la communauté scientifique, exclusivement mâle. Elle s'est fait connaître grâce à des livres pour enfants qui connaissent aujourd'hui encore un succès immense. Montant sa propre entreprise, elle a su conquérir son indépendance et s'engager dans le domaine de l'environnement bien avant que ce soit à la mode. La seconde se passionnait aussi pour les sciences, les mathématiques, la philosophie. Très tôt, elle se révolte contre les injustices du système capitaliste. Auteur de nombreux ouvrages, prônant d'importantes réformes sociales, elle participera avec son mari à la création du parti travailliste.
Beatrix et Beatrice sont décédées la même année et on ignore si elles se sont jamais croisées. En découvrant par hasard ces deux destins (une recherche internet sur la première le menant à la seconde), Bud Blumenthal a décidé de les réunir. Avec Elena De Vega et Sylvie Merck, il crée une pièce mêlant leurs parcours dans un spectacle qui évite toute tentation réaliste ou documentaire pour mieux nous entraîner dans l'atmosphère d'une époque et dans l'univers mental de ces deux femmes d'exception.

Chanteuses et danseuses
Chanteuse, Sylvie Merck s'est également formée à la danse contemporaine. Danseuse, Elena De Vega a étudié le chant avec divers professeurs.
Sur scène, le duo fonctionne à merveille. La voix et le geste se complètent, se marient, se répondent dans un univers où le temps semble s'être suspendu.
Très différent des spectacles précédents de Bud Blumenthal, Beatrix/Beatrice dépend entièrement de ces interprètes, habitées par l'univers de leurs personnages. Mais d'autres éléments viennent compléter un dispositif subtil et efficace. D'une part, la chorégraphie, tout en finesse et en discrétion à l'image de cette main qui glisse dans l'espace pour enfoncer une touche de piano imaginaire.
Les lumières de Laurence Halloy font elles aussi des merveilles. Si cette main est si présente, si fascinante, c'est notamment à son travail qu'on le doit. La musique enfin, tient un rôle essentiel. Les compositions de George De Decker, jouées par un fascinant piano mécanique ou chantées par les deux femmes, sont des bijoux. Et contribuent à nous entraîner une heure durant dans une sorte de rêve éveillé. Ces 17 et 18 décembre à l'Espace Senghor










© Sergine Laloux


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